[Toulouse-pm] Oscon 2006, Mercredi

Michel Rodriguez mrodrigu at ieee.org
Wed Jul 26 18:15:42 PDT 2006


   Lundi soir
     Après la réception MySQL dans un hôtel pas loin, retour au centre de la
     conférence pour la session du soir. Je passe sur les remises de prix, vu
     qu'encore une fois j'en ai pas eu.

     Le State of the Onion de Larry était centré sur la famille. Il décrit
     Perl comme son enfant. Comme Perl approche les 20 ans, c'est le moment
     de la dernière phase de croissance, et grâce à la grande famille qu'est
     la communauté Perl, il pense qu'elle (Perl) a été bien éduquée.

     A la fin, Nat en conclut que maintenat il comprend tout: Perl couche!
     (*"Perl got laid!"*), avec Haskell par exemple.

     Ensuite un talk intéressant de Kathie Sierra, d'O'Reilly, sur "comment
     créer des utilisateurs passionnés". Quelques points dont je me rapelle:
     il faut s'addresser non seulement à l'intellect (*mind*) mais aussi au
     cerveau profond (*brain*) (je connais pas les termes exact, si on a un
     psychologue dans le coing il me corrigera), en jouant sur les émotions
     "primitives". Si je trouve la présentation sur le web je vous passerai
     l'url, parce qu'il y avait vraiment beaucoup de points qui m'ont semblés
     pertinents.

     Finalement une pièce de Damian Conway "DaVinci Codebase", une histoire
     policière (avec l'obligatoire minette française) assez impossible à
     retranscrire, mais bien marrante, qui finit par un clip sur les MP3
     libres.

     Après retour à l'hôtel et dodo. Comme le Dr Nicholas Clark (dont
     j'espère que pour une fois je n'écorche pas le nom, Hi Nick!)
     remarquais, cette année il manque un point central pour rencontrer des
     gens. Le soir le centre de conf est désert, et les participants sont
     éparpillés dans pleins d'hôtels, pas tous tout près. en plus le lobby
     est tout petit, donc passer dans la chambre poser le sac et redescendre
     pour tomber sur des gens au hasard ne marche pas. Dommage.

     Au passage je remercie Eric Cholet pour son soutien moral (il consulte
     son mail à côté de moi).

   Mardi matin
    Keynotes
     Tim O'Reilly nous cause.

     5 idées sur l'Open Source (en anglais parce que ça va vite, commentaire
     d'Eric: "blah blah blah"):

     Encourager la participation (avec Web 2.0, la marotte de Tim), en
     utilisant "l'effet réseau".
     Open-Source licenses are obsolete
         Quelques notes au passage: pour lui, avec les nouvelles
         architectures basées sur le réseau, toutes les licenses libres sont
         dépassées. Du code sur un serveur distant n'est pas soumis à la
         license GNU par exemple.

     Frameworks
         Une nouvelle tendance pour les projets Open-Source: les Frameworks,
         qui commencent comme applications propriétaires, d'oû est extrait
         ensuite une partie générique qui est Open-Sourcée (Ruby on Rails,
         Django...)

     Operations as Competitive Advantage
     What freedom matters
         Regarder movemydata.org

     <http://radar.oreilly.com/archives/2006/07/four_big_ideas_about_open_sou
     r.html> développe ces idées.

     Puis un gars de greenplum, qui sponsorise la conférence, nous compare
     l'Open-Source et le Rock'n Roll.

     C'est assez rigolo, un point qu'il développe: *keep it real*: le but
     n'est pas forcément de récupérer pleing de pognon, et d'essayer d'être
     le projet le plus téléchargé au monde, mais de rester fidèle à
     nous-mêmes, à être dangereux, au sens de révolutionnaire.

     Puis Anil Dash, de Six Apart (Movable Type), nous cause de "Making Web
     2.0 Mean Something", également intitulé "Trying to Suck Less". C'est pas
     hyper-passionant, il nous montre les trucs OS que sa boîte fait. Ca
     rapelle le talk de Tim plus haut, au sens que ce sont des trucs que Six
     Apart a développé pour leur produit, puis Open-Sourcé un fois stable et
     *working like crazy*. On peut les récuperer chez Six Apart (un balancer
     de charge, un serveur Jabber...).

     Pour finir: interview du fondateur de Sleepycat (Berkeley DB), récemment
     acquis par Oracle. Il parle des relations entre Oracle et Sleepycat (et
     ses 25 employés). Il souligne que Oracle a une longue tradition d'aider
     des projets OS, quoique ça ne se sache pas trop (Linux, Perl...). Il
     reste très politiquement correct, dit que Oracle n'a pas de problème
     avec MySQL ou PostgreSQL. Il insiste sur le fait que *one size doesn't
     fit all*: différents SGBD sont adaptés a différents problèmes (sur
     O'Reilly Radar il y avait une série de posts de Tim O'Reilly sur le fait
     que pas mal de gros, en fait énormes, projets n'utilisent pas de SGBD,
     et pourquoi
     (<http://radar.oreilly.com/archives/2006/04/web_20_and_databases_part_1_
     se.html>).

     Donc pour résumer, les keynotes c'est super énervant: la plupart du
     temps elles sont pas terrible, mais de temps en temp il y en a une
     géniale. En général le jour oû je n'y vais pas ;--(

     Ensuite un petit tour a l'exposition. Je récupère un T-Shirt du labo
     Open-Source de Microsoft, portant l'inscription *Reports of Snowballs
     Seen in Hell*. Pour me rattraper j'achète un T-Shirt Firefox, et je
     renouvelle mon inscription à l'EFF. Je me sens moins sale.

    Parsers, Perl 6 rules and the Parror Grammar Engine - Patrick Michaud
     Le sujet a été bien couvert dans d'autres compte-rendus, donc juste les
     points saillants (surtout que j'ai raté le début pendant que gozer
     essayait de me convaincre d'utiliser komodo, qui effectivement semble
     pas mal comme debugger).

     Une regexp est juste un autre type de fonction. C'est plus facile pour
     les autres langages oû les regexps ne sont pas intégrés à la syntaxe de
     base.

     Pour sortir des messages d'erreur:

       rule if_statement {
       if [ <expression> | <die: Expression expected> ]
          [ then         | <die: then expected>       ]
          [ <block>      | <die: Block expected>      ]
       }

     Il montre la grammaire de "bc". J'aime bien la définition de la
     précédence en utilisant "is_looser( '<autre_opérateur>')" (ou
     "is_equiv"): c'est facile et maintenable, et en fait c'est comme ça que
     notre cerveau fonctionne (on peut aussi utiliser un nombre qui donne le
     niveau de précédence.

     On jette aussi un coup d'oeil aux grammaires de Perl6 et de APL (pour
     les plus vieux d'entre vous, il faut une fonte unicode pour pouvoir
     l'afficher bien sûr, créée à partir d'une photocopie d'un manuel APL de
     1975). D'après lui il est très facile, et rapide d'écrire des parseurs
     avec PGE.

     Pour lui Perl6 est vraiment facile à parser avec PGE, et Laryy, Damian
     et les autres ont fait un boulot génial.

    Mind Like Water, The Path to Perl Bliss - Peter Scott
     Peter Scott est l'auteur de Perl Medic et Perl Debugged, 2 excellent
     livres, donc ça vaut le coup de voir ça (et pour une fois je suis même à
     l'heure, et ça laisse le temps à Damian de s'excuser pour la façon dont
     il a maltraité les français hier).

     Il annonce qu'il ne va pas vraiment parler de sujets techniques, mais
     plutôt de sujets comme les relations avec d'autres développeurs, et des
     citations de développeurs célèbres.

     Il commence par se demander pourquoi il a falu tant de temps pour qu'on
     commence à écrire les tests avant le code. *We are now smart enough to
     realize that we are not smart enough to write tests after the code*.

    Intégrer ses différentes personnalités
     Il explique que nous avons tous différentes personnalités, suivant les
     moments, qui ont différentes forces, faiblesses, buts. Il nus faut
     apprendre à les écouter, à les connaître et à travailler avec elles.

     Quelques exemples:

     le parseur Perl
         Intervient quand on lit du code. Assez primitif, c'est pour ça que
         les variables doivent être déclarées localement, les fonctions
         doivent être courtes...

         Le module Smart::Comments, qui met des instructions de debug en
         commentaires, ce qui fait qu'elles sont assez différentes du code
         pour qu'on ne les voit plus.

     le programmeur impatient
         Veut juste coder, déteste conception, docs, planning, réunions,
         travail en équipe...

     le "Glory Hunter"
     le bon samaritain

     On a tous ces différent types en nous, arriver à les intégrer nous rends
     meilleur programmeurs.

     Arriver à les intégrer toutes permet de. Historiquement les programmeurs
     étaient plutôt de type "Glory Hunter" dominant. Maintenant l'aspect bon
     samaritain est plus mis en valeur. Ce qui au passage satisfait aussi
     souvent le Glory Hunter.

    Comment arriver à être "in the zone"?
     Minimiser les distractions
     Utiliser un bon éditeur (par exemple en emacs on peut avoir le
     délimiteur fermant apparaître quand on entre le délimiteur ouvrant).
     Utiliser les modules de test
     Automatiser toute tâche répétitive
         Par exemple module-starter pour commencer à écrire un module

    The Behavioral Cycle
     Nos croyances (*beliefs*) commandent nos attitudes (je sais pas
     traduire), qui commandent nos comportements. Mais également nos
     comportement peuvent modifier nos croyances. Ca s'appelle la discipline.
     Apparement ça marche ;--) Imaginer le résultat d'un comportement qu'on
     veut adopter nous aide à l'adopter.

     Même si on y croit pas au départ, des comportements comme être clair,
     précis, suivre les méthodologies appropriées (contrôle de version...)
     améliorent notre code.

    Les secrets des maîtres
     Il veut lancer un projet pour compiler des citations et idées de bon
     codeurs.

     En vrac, sans attribution, pas le temps, et avec des trous:

     Ne pas hésiter à dire qu'on ne sait pas,
     Lire le code des autres
     Travailler sur ce qu'on aime
     Ne pas admettre la défaite trop tôt,
     être patient
     essayer de toujours apprendre, et pas forcément ce que les autres
     apprennent,
     ne pas lutter contre le langage
     poser des questions... et écouter la réponse
     essayer les choses, si ça marche, pourquoi ne pas les essayers dans
     d'autres contextes
     have fun! (les conférences Java ne sont PAS fun!)
     prendre des bonnes habitudes, les garder même dans des programmes
     jetables

     Apprendre, être curieux, essayer avant de demander de l'aide sont des
     thêmes récurrents.

     Au final une présentation intéressante, mais, comme promis, pas très
     technique.

   Mardi Après-midi
    Nothing but Ingi döt Net
     Ingy, *Hello, my name is Ingi döt Net*, avec un très joli mohawk,
     commence la présentation (?) au son de Rock'nRoll, commence à se
     déshabiller. Chemise, tee shirt, pantalon... Le public lance des
     billets. Le caleçon descend.

     Comme promis, *Nothing but Ingi döt Net*!

     Il va se rabhiller... *What the fuck was that?*

    Jemplate
     Il rapelle la phrase de Nat hier: *Perl finally got laid*. et rapelle
     que ça a commencé en 2001, avec la série des Inline::* : Perl s'est tapé
     tous les langages.

     Mais récemment Ingy a plutôt fait du Javascript (comme tout le monde?).

     Il adore JSON, et en Perl JSON::Syck (rapellons que JSON est un
     sous-ensemble de YAML).

     L'intérêt c'est qu'il peut passer des données, quelques soient leur
     taille, de Perl a js d'une seule ligne de Perl et une de js.

     Pour se faciliter la vie, il a écrit Jemplate: tout le Template::Toolkit
     (le core) porté en js. Donc maintenant on peut utiliser les mêmes
     templates en Perl et en js. Le fichier Jemplate.js fait un peu plus de
     100 lignes (et bien sûr est caché par le browser).

     Il nous montre un bout de code. Effectivement les templates se
     ressemblent beaucoup (ceux en js ont besoin de charger ).

     Quelqu'un dans le public proteste contre l'utilisation de "innerHTML",
     disant que ça va être "deprecated". Ingy répond qu'il attendra de voir
     la fonction enlevée des js des browsers avant de la remplacer dans son
     code. Je veux rester poli, mais innerHTML est quand même bieng pratique,
     et fuck les intégristes qui veulent nous forcer à faire du DOM sans
     raison.

    Module::Compile
     Apparement tout le monde déteste la base de beaucoup de ses modules:
     Spiffy.

     Alors, doit-il addmettre sa défaite, ou pousser l'insanité plus loin et
     confondre ses détracteurs?

     Connaissant Ingy, il n'y a pas beaucoup de suspense sur la réponse.

     D'où orz.pm, sur CPAN, (orz:
     <http://www.boingboing.net/2005/02/07/all_about_orz.html>).

     Il se sert d'une vieille fonction de Perl, qui, quand il charge un
     module, cherche un fichier ".pmc" avant de chercher un ".pm" (un reste
     de vieilles expérimentations avec le compilateur Perl). Donc vous l'avez
     deviné, Ingy applique une transformation à un module, typiquement un
     filtre, et stocke le résultat dans un fichier ".pmc". En fait, ça marche
     même avec "perl -c <fichier>". Ah ah!

     Ca permet des trucs sympa: on peut donc utiliser les modules perl v6
     sans avoir pugs installé, vu qu'on se sert des versions compilées de ces
     modules.

     Ca a l'air kewl. Dans XML::Twig, pour prendre un exemple au hasard, j'ai
     effectivement une phase de pré-compilation du module, pour laquelle je
     pourrais utiliser Module::Compile (si je ne voulais pas être toujours
     compatible avec perl 5.004).

     Je me rends compte que je n'ai rien compris au rapport entre
     Module::Compile et orz, mais bon, faudra que je creuse.

     Filter::Simple::Compile peut remplacer Filter::Compile et génère le
     ".pmc" (qu'on peut aller vérifier).

     Donc Ingy a encore été occupé cette année.

    Plagger - Tatsuhiko Miyagawa
     Miyagawa est l'auteur de XML::Liberal, que je pense intégrer avec
     XML::Twig, donc ça m'intéresse de voir ce qu'il a à raconter.

     Plagger est un aggregateur de RSS/Atom "pluggable".

     Il n'arrête pas d'écrire des bouts de code qui triture du rss (rss2ipod,
     rss2audiobook, bloglines2gmail). D'autres on écrit rss2atom, rss2pdf,
     rss2gmail, rss2imap, svn2rss, ebay2rss...

     Il en a marre de réecrire sans arrêt le même genre de code, avec les
     inévitables copier-coller, les difficultés pour maintenir toutes ces
     versions. Donc il a décidé de créer une *platform thingy*: plagger, pour
     faire du <truc> 2 <machin> où truc ou machin est rss ou atom ou opml. Ca
     marche sur le principe des pipes unix, avec des modules pour lire,
     transformer et écrire différents formats, et on peut bien sûr enchaîner
     les plugins. On programme le systême par un fichier de config en YAML.

     Le tout est assez sophistiqué, avec découverte automatique des feeds,
     XML::Feed est utilisé pour lire les feeds, et supporte RSS (toutes
     versions) et Atom, il peut utiliser les cookies du browser
     (IE/Safari/Firefox), peut faire du screen-scrapping...

     Plus de 100 plugins sont disponibles, divisés en plusieurs types (par
     phases du process de transformation), extraits:

     subscription: Subscription::Config pour les cas simples,
     Subscription::OPML pour manager des centaines (ou milliers de feed),
     Subscription::Bookmarks pour utiliser directement les bookmarks d'un
     browser.
     navigation: Aggregator::** (pas le temps de noter)
     custom feeds (pas en RSS/Atom) CustomFeed::*
     filter: permet de modifier ou réparer un feed, par exemple virer la pub
     publish: Publish::Feed publie en RSS/Atom, Publish::MT publie dans
     Movable Type, Publish::Excel (! pour le chef?)
     search
     notify: Notify::Campfire Notify::Balloon Notify::Eject (ejecte un CD du
     drive), Notify::Pizza (si on blogge *I am hungry* le systême notifie la
     pizzeria du coin).

     Il nous montre comment il archive ses feeds sur son compte gmail: les
     mails pour chaque feed se retrouvent dans la même thread ils sont taggés
     (plagger) donc il peut les chercher très facilement, et en plus il a
     configuré pour les archiver dans un répertoire séparé.

     Il a aussi un bot qui l'informe des feeds mis-à-jour sur IRC.

     Plaggnet lui est sa réponse à planet (écrit en Python): il aggrège une
     série de feed et les filtre par mot-clefs. Vous pouvez le voir en action
     à <http://oscon2006.plagger.org/> (et en plus il peut utiliser les
     fichiers de config de planet, donc switcher est très facile!).

     Enfin, en 8 lignes de config, il crée un moteur de recherche de blogs,
     utilisant Subscription::PingServer, Aggregator::Xango et
     Search::Estraier.

     Les configs qu'il nous montre sont effectivement très simple.

     Bien cool!

     Au rayon, pas si cool: la doc n'est pas super, Plagger dépends de 73
     modules, pour l'installer il faut vraiment charger la version du
     repository de subversion (sinon, par CPAN, il ne crée pas tous les
     répertoires nécessaire).

     Mais bon, c'est Open Source, donc tout le monde peut se mettre à
     l'améliorer. Dans le futur il veut ajouter des back-end DB, un meilleur
     support pour le contenu multimedia, support pour les calendriers...

     Un excellent talk, je pense que je vais jouer avec ça quand je rentre à
     la maison.

    Lightning Talks
     Et oui, c'est l'heure de mon chemin de croix (quasi) annuel. L'heure et
     demi passée à tapoter fiévreusement pour essayer de suivre le rythme
     effréné des présentations.

     D'abord MJD s'excuse pour le fait que les LT, qui auraient du être
     informels et sans pression, ont tournée à la grande foire. Donc cette
     année pas de gong, mais quand même avec des vedettes.

    Audrey Tang - ppencode
     La prochaine OSCON devrait être près d'une chute d'eau (waterfall, le
     modèle de développement), et sur Ruby on Snails. Bon, c'est presque tout
     des vannes, facile à transcrire ;--( Elle propose de convertir les
     codeurs Perl à Ruby en enlevant les touches $ et ; du clavier. Mais elle
     nous monter un bout de code écrit en perl juste avec des fonctions et
     des espaces, sans aucune ponctuation!

     Puis un javascript qui convertit un texte en code perl sans ponctuation:
     ppencode!

     Bien sur elle nous montre la réponse des ruby-ers, qui convertit un
     texte en code perl sans lettres!

     Apparement les pythoniste n'ont pas encore finit leur version.

    Un biologiste
     Sans slides c'est dur pour moi de vraiment suivre. Il semble qu'il
     décrive un système qui émule un systême sur un autre, pour que ses
     utilisateurs n'aient pas à s'adapter au nouveau systême.

     Je crois.

     Il s'en servent pour distribuer des bouts de codes génétiques dans le
     domaine public pour éviter qu'ils ne soient brevétés.

     Je crois.

    Andy "Petdance" Lester - 4 sparks talk
     Il avait envoyé pleins de propositions, et comme 2 seulement ont été
     retenues, il va nous parler de toutes celles qui ont été rejetées.

     use ack
         "ack" remplace "grep": fait -r par default, utilise les regexps de
         perl, color-code les résultats, ignore les fichiers CVS, permet
         d'inclure/exclure des fichiers par type (par langage)

     use Perl::Critic
         Qui suit religieusement "Perl Best Practices"? 3 mains se lévent. Ah
         ah!

         Il recommende Perl::Critiç qui est extrèmement configurable et
         extensible (les siennes sont dans Perl::Critic::Bangs)

     Aidez Perl6!
         C'est le plus important pour le futur de Perl. Tout le monde pense
         que Perl est sur le déclin parce que Perl6 traîne. Donc il organise
         les volontaires pour participer, même si on n'est pas très fort
         (genre nettoyer la doc, passer lint sur le C de Parrot...)

     Real life social networking
         Pour lui, social networking ça n'est pas Orkut, LiveJournal... c'est
         email, aim, IRC, le téléphone (il donne son numéro), la conf ici

         Son téléphone sonne!

    ? - Perl Critic
     Encore!

     Perl::Critic est le premier module de son auteur. Il utilise PPI, qui
     parse le code Perl sans l'exécuter.

     Quand on lance l'utilitaire "pcritic", inclus dans la distribution,
     il... se plaint! Beaucoup!

     Il a un switch pour la sévérité des erreurs qu'il détecte (commencer à 5
     et descendre ensuite vers 1).

     Chaque règle du PBP est implémentée dans un module séparé. Dans le code
     on peut mettre des commentaires comme ## no critic pour éviter les
     plaintes abusives. On peut aussi utiliser un fichier ".perlcriticrc"
     "Test::Perl::Critic" peut aussi être utilisé.

    Men Wang - stubmail
     Un update sur un LT qu'il a donné l'an dernier.

     Il pense que ça serait pas mal si au lieu de recevoir les mails sur
     notre serveur, on allait chercher les mails sur le serveur de
     l'expéditeur. A la RSS par example.

     Donc en avril, il a organisé un hackaton avec quelques autres
     anti-spammeurs.

     Questions: quand "poller"? Il envoie une notification par UDP

     Question: qui "poller"? longue réponse, désolé.

     C'est Email 2.0!

     <http://stubmail.com>

    Stephan Tramm - xmlawk / xgawk
     2 minutes pour arriver à taper l'URL de... sa home page.

     Le micro est super fort il est content.

     XML extension pour awk! Méga Cool!

     Pour moi ça ressemble à PYX (jetez un oeil à XML::PYX). En plus pour
     grepper du XML il y a "xml_grep" (distribué avec... XML::Twig) ou
     "xml_grep2" (basé sur XML::LibXML et libxml2), disponible à
     <http://xmltwig.com/tool/>.

     Ceci dit son projet a l'air assez complet

    Colin Meyer - Whitepages.com, a Perl success story
     Sous-titré *So you think that Perl isn't appropriate for the
     enterprise?*

     Whitepages.com est le moteur utilisé pour la recherche de personnes par
     msn.com, 411.com et d'autres. Ils ont 10 millions de recherches par
     jour, jusqu'à 2500 hits par seconde. C'est tout en Perl et un peu de
     XSLT. Il nous montre le schéma de leur application, assez complexe, qui
     servent une requête en 1/3s en moyenne. Ils utilisent juste 40 serveurs
     pour tout ça.

    Chris "Pudge" Nandor -
     Comme chacun sait il est fan de baseball
     (<http://bumppo.net/lists/macperl/1999/07/msg00113.html>). Donc il
     génère ses fiches de score en Perl (un truc inbitable, qui permet de
     retranscrire exactement ce qui s'est passé pendant une partie).

     Bien sûr il nous montre la feuille du dernier match des World Series de
     2004 (gagnée par les Red Sox).

     Zut, j'ai raté le nom du module... je suis pas sûr que ça interesse trop
     de monde de l'autre côté de l'océan.

    Module::Install - une pièce en 5 actes
     Unne bonne douzaine d' acteurs, pour illustrer le processus
     d'installation d'un module.

     Bieng sur l'utilisatrice veut un module de templating, donc ça se bat un
     peu. Les tests ne passent pas, c'est le souk. Le développeur patche,
     "make" grogne, les tests volent sur la scène et chantent... finalement
     le module s'installe... mais l'utilisatrice en fait en voulait un
     autre... et ça recommence au début.

    Tim Bunce - DB interfaces for open source langages suck
     Il nous prévient: pas de blagues dans son LT. Mais une (trés courte)
     vidéo de sa fille de 8 mois.

     Les interfaces pour Java, C#, VB... suxent aussi, mais elles ont plus de
     fonctionnalités.

     Les interfaces de Perl/Python/Tcl/Ruby... sont toutes légèrement
     differentes, les efforts sont dupliqués...

     La solution: avoir un unique driver, une unique API, écrite pour Parrot.
     Quelle API choisir? JDBC! Il dit bien l'API: elle est connue, stable.
     Les couches au-dessus pourront être différentes, mais la couche de base
     (correspondant à la couche DBD::*) sera JDBC. Il a déjà écrit JDBC.pm
     (avec Inline::Java). La v2 de l'API de DBI suivra, une fois que les
     problèmes d'"impedance mismatch" entre JDBC et DBI seront pplus
     apparents.

     Pas bête!

    Andy "Petdance" Lester - Welcome to Triple Rock Baptist Church
     Uh?

     Ca commence par ne scène des Blues Brothers (celle oû James Brown chante
     à l'église du titre).

     Il proteste contre les catégorisations de langages de programmation.

     Perl a tout, objets, closures, phase de compilation (comme jave, juste
     plus rapide), tout quoi... frameworks, plus de froameworks

     Ca finit en prêche (à la James Brown)

    un membre du public qui n'a jamais fait de présentation ici - Log::Dispatch
     Il n'utilise jamias print dans tous les programmes qu'il écrit (en
     général de l'admin systême) mais plutôt Log::Dispatch. Après il peut
     envoyer les sorties où il veut, suivant les cas: moniteur, fichier, log,
     email...

    Uri Gutman - A tiny templater
     Encore un! Je crois que je vais vous passer les détails, si vous
     contactez Uri je suis sûr qu'il sera ravi de vous expliquer tout ça.

     Pas encore un module (*DEITE* merci!)

    Patrick Michaud - Parrot Target Practice
     Il explique pourquoi tant de langages sont implémentés sur Parrot (au
     moins il y a des tentatives d'implémentations) et que c'est bien pour
     Parrot.

     Mais le but de son LT est de nous montrer un peu d'APL, le dernier
     langage implémenté sur Parrot.

     <http://en.wikipedia.org/wiki/APL_programming_language> vous fera peur
     si vous ne connaissez pas. C'est un langage ou le _code_ est en unicode,
     mais pas les données. Au passage ça les a fait progresser pas mal sur
     l'aspect unicode de Parrot.

    George Wood - What I did for the Summer in Chicago
     Un schéma qui décrit les différentes parties de Perl6/Parrot/Pugs/Ponie,
     les différentes possibiltés de compilations de Perl6 (sur Parrot
     Javascript Haskell et Perl5).

     C'est pleing de diagrammes UML et tout, je crois qu'en voyant ça je
     comprends encore moins qu'avant! Il faudra que je regarde ça de plus
     près si je le trouve. Quelqu'un a l'url?

     Bon, aprés ça je suis épuisé, je vous laisse,

-- 
Michel Rodriguez
IEEE Standards - Electronic Services


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